Les micro-décisions sont des décisions apparemment de faible importance et de faible impact, mais dont l’accumulation, au fil du temps, peut tracer une route qui va ailleurs et lorsque le management s’en rend compte, il est souvent trop tard et il n’y a plus d’autre alternative que d’acter le fait. C’est ce que nous apprend Philippe Silberzahn sur son blog, dans un billet intitulé « Stratégie ou destinée? Comment les décisions sur le terrain définissent insidieusement la stratégie d’une entreprise » (http://tinyurl.com/jhxww7a).
A titre d’illustration, il cite l’exemple (heureux) d’Intel qui a migré du marché de la mémoire à celui des micro-processeurs à l’insu de son management. Il cite aussi le cas moins heureux de SONY qui a probablement perdu de sa capacité d’innovation à la suite de l’engagement répété de profils MBA dans les années ’80 et qui ont commencé à avoir de l’influence dans les années ’90.
Ce propos pourrait inciter tous les dirigeants d’entreprise à s’interroger à la fois sur leurs objectifs et leurs stratégies et la manière dont ils les partagent et les délèguent à leurs collaborateurs. Et dans cette démarche, une réflexion sur les valeurs, mission et vision de l’entreprise, quelle que soit la taille de cette dernière, pourrait également s’avérer utile. Certains y trouveront sans doute quelques explications sur les difficultés qu’ils rencontrent dans la gestion stratégique de leur entreprise.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.